Scrum, Kanban, Lean : adapter plutôt qu’imposer les méthodes
Diagnostic avant cadre : le contexte d’abord
On n’installe pas Scrum “parce que c’est mieux”, ni Kanban “parce que c’est simple”. On part du contexte réel : flux, contraintes, maturité, disponibilité managériale. Le cadre doit servir l’équipe, pas l’inverse.
Scrum quand il faut apprendre par incréments
Sprints courts, incréments potentiellement livrables, reviews utiles, rétrospectives avec actions suivies. Product Owner formé à la priorisation par valeur, Scrum Master garant du rythme et de la clarté.
Kanban quand il faut stabiliser les flux
Visualiser, limiter le WIP, rendre explicites les politiques, gérer les classes de service (urgence, standard, date fixe). Prévisibilité par les données, pas par “l’intuition du planning”.
Lean : éliminer le gaspillage
- Surproduction (fonction non utilisée), attentes (validations lentes), retouches (mauvaise qualité).
- Standardiser ce qui doit l’être, laisser respirer ce qui doit évoluer.
Outils : au service du processus
Jira, Trello, Notion, SharePoint… peu importe. On choisit sobre, maintenable, compris par tous. Un outil mal compris ralentit.
Résultats : clarté, cadence, vécu apaisé
Moins de multitâche, meilleures prévisions, engagements tenables, moins de tensions. L’équipe s’aligne sur des règles visibles et partagées.