All posts by admin2414

Agilité ou Dogmatisme

Agilité : ajuster le curseur

L’agilité est devenue un mot-clé incontournable dans les organisations. Elle promet adaptabilité, réactivité et amélioration continue. Pourtant, mal dosée, elle peut se transformer en une suite de rituels pesants qui lassent les équipes de développement au lieu de les stimuler.

Read More

SCRUM – What else ?

Scrum est un FrameWork de gestion d’un projet agile, utlisé par les équipes pour developer, livrer et gérer des produits complexes.

Souvent des gens parlent indistinctement de Scrum et d’Agilité mais comme nous l’avons indiqué dans notre page Agilité Vs FrameWorks, il s’agit de deux choses distinctes. Scrum permet de réaliser des taches et d’apporter une valeur aux clients, alors que l’Agilité est un état d’esprit et des principes de gestion des projets.

l’Agilité est une émancipation culturelle de l’aspect conventionnel de la conduite du projet. Devenir Agile est plus complexe qu’il n’y parait. C’est une nouvelle manière de penser et de projeter la conduite d’un projet. Ceci entant dit vous pouvez utiliser Scrum pour vous aider dans la réalisation d’un projet (monétisation Atlassian_😂) mais aussi pour mener une réflexion sur l’Agilité; comment intégrer les principes de l’Agilité à vos méthodes de travail, de communication.

Scrum peut être utilisé dans plein de domaines, même si on le retrouve généralement dans le domaine du développement et de l’ingénieurie informatique. Des gens du RH, marketing, Design, Recherche Médicale, commencent à comprendre son utilité pour devenir plus efficients (faire le moins d’efforts et erreurs pour aboutir à un résultat).

Il a été le frameworks préféré des équipes de développement pour diverses raisons :

  • c’est un complex et une entité vivante.
  • il permet de faire évoluer ses objectifs et les moyens d’application
  • il accompagne ses changements pour tendre vers l’excellence

Les Artefacts Scrum

Les itérations (séquences) de scrum s’appellent « Sprints » et tous les grands projets sont divisés en plusieurs séquences plus ou moins nombreuses. Attention la taille (longueur de sprint) est très importante pour assurer la réussite des OPÉ !!!!

Les chinois disent : « Chaque grand voyage commence avec un petit pas. » Eh bien les petits pas de chaque voyage chez Scrum s’appellent —Sprint—. En géfrant avec brio chaque petit pas on arrive à mieux circonscrire les projets et ce, quelque soit la taille. On parle de livraison du minimum requis. On ne demande pas à la voiture électrique d’être luxueuse, on veut d’abord savoir si elle roule, et selon l’ordonnancement des besoins on sait ce qui est important ou pas :

  • Il faut d’abord qu’elle puisse rouler
  • qu’elle a une bonne autonomie
  • qu’elle dispose d’une tv en couleurs
  • et un frigo
  • une liaison satellite.

Vous voyez, dans cette liste, il s’agissait des besoins de notre client au départ, mais dans l’ordonnancement on peut déjà livrer un produit qui roule et si entre temps il n’est pas necessaire d’avoir une TV couleur parce que tout le monde regarde la tv sur le smartphone, alors on évolue dans notre approche et du coup le changement est facile a faire puisque la flexibilité des sprints permet ceci. Comme on fait des petits sprints (itérations, séquences) on peut facilement modifier et adapter les besoins.

Petites sequences, petits risques, modulation et adaptation permanente pour les besoins du client final. En plus le feedback des gens qui testent le produit est une aubaine pour l’équipe (quelque soit le domaine) pour adapter le produit suivant les besoin et accélérer la mise sur le marché du produit. Peu importe de quoi on parle : logiciel, voiture, livre de recettes.

Les réunions régulières de fin de sprint permettent aux équipes d’ajuster en permanence ses objectifs avec les besoin du client et se sentir motivés par les retour positifs des « testeurs » qui rendent le processus de fabrication vivant et surtout gratifiant. Y’a rien de pire que de de travailler en cascade (waterfall) et se rendre compte que tout le travail réalisé ne sert à rien parce que les besoins au départ n’ont rien à voir avec les besoins constatés après 2 ans de travail.

Vous comprenez pourquoi SCRUM s’est imposé comme le framework de prédilection pour de nombreuses équipes de développement produit. Et ce, quelque soit le produit.
[Copyright – M. Cook]

Cérémonies Scrum

Evidement les ayatollahs de l’IT vont vous bombarder avec des jargons pour créer une distance condescendante avec vous et justifier des TJM (jargon😂- si tu trouve pas demande à Perplexity) parfois totalement démesurés. Du coup on va essayer de démystifier les cérémonies (étapes) du frameworks (cadre de travail) Scrum.

  • La réunion de sprint // décryptage : déterminer ce que l’équipe sera en mesure de livrer dans le sprint ainsi que la façon dont elle va y parvenir. À la fin de la réunion on doit savoir qui fait quoi. [ on fait une bringue : donc on doit savoir qui ramène la picole, la bouffe, les feux d’artifices etc etc]. Pour être sûr que tout le monde est en accord on organise ca avec les équipes de développement, le Scrum Master et enfin le Product Owner (celui qui a besoin du produit – peu importe le domaine d’activité). | Attention faites demander aux équipe de mimer, esquiver le travail du sprint, genre Patrouille de France, quand ils miment les figures en air de leur exhibitions : « la on fait un back flip et on balance la fumé rouge pendant 18 secondes etc etc. » J’dis ca au cas ou y’a des malins qui viennent après la réunion vous dire que c’est pas possible parce que WIP est trop chargé.

Manifest Agile

Introduction au Manifeste Agile : Origines et Vision

En 2001, dix-sept experts du développement logiciel se réunissent à Snowbird, dans l’Utah, pour discuter des défis rencontrés dans leurs projets. De cette rencontre naît le Manifeste Agile, une déclaration visant à transformer les pratiques traditionnelles.

Read More

La résistance au changement : comprendre avant de transformer

La résistance au changement : comprendre avant de transformer

Écouter les contraintes légitimes

La résistance n’est pas de la mauvaise volonté. Dette de processus, surcharge, peurs rationnelles : on change avec les équipes, pas contre elles.

Accompagnement : rendre possible, pas parfait

  • Coaching managers : décider vite, protéger les priorités, clarifier.
  • Binômes & tutorats : diffuser les compétences sans gourou.
  • Politiques explicites : qui décide quoi, quand, comment.
  • Formation ciblée & “juste à temps”.

DevOps en filigrane

Automatiser ce qui est répétitif, réduire les “murs” entre équipes, rapprocher conception et exploitation. Même hors logiciel, le principe est valable : réduire les frictions.

Mesures d’adhésion

  • Taux de participation aux rituels, nombre d’actions rétro réellement clos.
  • Lead time avant/après, time-to-feedback, tendance du WIP.

Conclusion : créer les conditions d’envie

Transformer, c’est créer l’espace où les équipes ont envie d’avancer. L’agilité est d’abord un cadre d’apprentissage partagé.

Du chantier à l’agilité : ce que la construction apprend à la gestion de projet

Du chantier à l’agilité : ce que la construction apprend à la gestion de projet

Terrain vs. théorie : l’opérationnel qui rend humble

Un chantier apprend la sobriété : objectifs clairs, séquences maîtrisées, décisions rapides, responsabilités explicites. Cette culture opérationnelle se transpose naturellement à la gestion de projet agile : rendre visible, limiter le travail en cours, livrer par incréments, construire un feedback utile.

Rituels de terrain ↔ rituels agiles

  • Brief quotidien (15 min, pied de grue) ↔ Daily : état d’avancement, risques, décisions.
  • Jalons de lotSprint Review : démontrer du “vraiment fini”.
  • Retex chantierRétrospective : causes racines, actions concrètes, propriétaire assigné.
  • Zones tamponKanban (WIP limité) : fluidifier les flux, éviter les blocages systémiques.

Définition de “fini” : réception partielle comme boussole

La Définition de Fini (DoD) n’est pas un idéal, c’est un contrat : critères visibles, mesurables, partagés. En chantier, c’est un PV de réception partielle ; en projet, c’est une story prête à l’usage, testée, documentée, déployée.

Gestion des risques : penser options, pas excuses

Sur chantier, le risque se traite en amont (réserves, variantes techniques, marges) et en aval (plans de reprise). En agile, on raccourcit les boucles, on valide tôt, on pivote à coût maîtrisé. La vitesse utile naît de cette lucidité.

Leadership : fermeté sur l’objectif, souplesse sur le chemin

Le chef qui réussit sait dire “non” quand il le faut, et “oui” quand c’est faisable. Il protège le rythme, tranche les arbitrages, et maintient la clarté. Qu’il s’agisse de béton ou de logiciel, le leadership reste la variable déterminante.

Conclusion : l’agilité, c’est du bon sens discipliné

La construction m’a appris la rigueur ; l’agile lui donne un cadre réplicable. Ensemble, ils produisent des projets lisibles, pilotables et utiles pour le client final.

Scrum, Kanban, Lean : adapter plutôt qu’imposer les méthodes

Scrum, Kanban, Lean : adapter plutôt qu’imposer les méthodes

Diagnostic avant cadre : le contexte d’abord

On n’installe pas Scrum “parce que c’est mieux”, ni Kanban “parce que c’est simple”. On part du contexte réel : flux, contraintes, maturité, disponibilité managériale. Le cadre doit servir l’équipe, pas l’inverse.

Scrum quand il faut apprendre par incréments

Sprints courts, incréments potentiellement livrables, reviews utiles, rétrospectives avec actions suivies. Product Owner formé à la priorisation par valeur, Scrum Master garant du rythme et de la clarté.

Kanban quand il faut stabiliser les flux

Visualiser, limiter le WIP, rendre explicites les politiques, gérer les classes de service (urgence, standard, date fixe). Prévisibilité par les données, pas par “l’intuition du planning”.

Lean : éliminer le gaspillage

  • Surproduction (fonction non utilisée), attentes (validations lentes), retouches (mauvaise qualité).
  • Standardiser ce qui doit l’être, laisser respirer ce qui doit évoluer.

Outils : au service du processus

Jira, Trello, Notion, SharePoint… peu importe. On choisit sobre, maintenable, compris par tous. Un outil mal compris ralentit.

Résultats : clarté, cadence, vécu apaisé

Moins de multitâche, meilleures prévisions, engagements tenables, moins de tensions. L’équipe s’aligne sur des règles visibles et partagées.

Électricité, réseaux et domotique : l’intelligence technique au cœur du second œuvre

Électricité, réseaux et domotique : l’intelligence technique au cœur du second œuvre

Intégrer les réseaux : la précision au service de l’usage

Le véritable défi ne consiste pas à “faire passer des câbles”, mais à concevoir les usages avant la première saignée. Courants forts, courants faibles, data, wifi et parfois domotique : l’ensemble forme le système nerveux du bâtiment. En second œuvre, chaque placement, longueur, rayon de courbure ou ventilation d’armoire conditionne la qualité de vie et de travail.

Conformité & performance : deux faces d’une même exigence

Respect des normes électriques, sélectivité des protections, répartition des charges, sections adaptées, tests de continuité avant fermeture des cloisons, repérage clair sur plan et sur site, baies de brassage ventilées, schémas à jour et remis au client. La conformité est non négociable ; la performance, elle, se mesure dans la stabilité, l’évolutivité et la maintenabilité.

Standards d’exécution

  • Schémas unifilaires & repérage systématique (étiquettes durables, couleur codée).
  • Réservations et chemins techniques anticipés (pas de coude “impossible” à posteriori).
  • Points d’accès & longueur utile pour interventions futures.
  • Photothèque “avant fermeture” pour capitaliser et rassurer.

Cas d’usage : quand la technique devient service

Plateau tertiaire rénové

Distribution électrique rationalisée, RJ45 et wifi managé par zones : l’espace devient modulable. Les réaménagements n’impliquent plus de tout casser ; on rebrasse, on relabelise, on informe.

Appartement connecté

Éclairage scénarisé, capteurs, commande à distance, régulation thermique, retours d’état : la domotique devient confort + efficacité énergétique. L’utilisateur maîtrise son environnement sans se perdre dans les menus.

Valeur : fiabilité, évolutivité, préparation au numérique

La réussite ne se voit pas le jour J, mais sur cinq ans. Moins d’incidents, interventions plus rapides, documentation solide, et un réseau prêt pour les futurs usages (visioconférence, IoT, sécurité). La technique s’efface derrière une expérience fluide et fiable.

Pourquoi les PME ont besoin d’agilité pour survivre à la complexité numérique

Pourquoi les PME ont besoin d’agilité pour survivre à la complexité numérique

Contexte : un monde devenu imprévisible

Multiplication des outils, clients plus exigeants, cycles courts : la complexité n’est plus qu’un sujet technique, elle est organisationnelle. Piloter avec des plans rigides et des cycles longs est devenu un handicap.

Approche : l’agilité au service du concret

Scrum quand il faut une dynamique d’équipe et des incréments visibles ; Kanban quand il faut stabiliser et optimiser les flux. Toujours la même logique : commencer petit, observer, mesurer, ajuster, amplifier.

Cadre de travail

  • Cadrage léger (vision, objectifs, contraintes, métriques).
  • Priorisation par valeur (impact client, risque, coût retard).
  • Feedback rapproché (démos courtes, retours “vrais” utilisateurs).

Indicateurs : piloter avec du sens

  • Lead time & throughput : temps d’écoulement et cadence.
  • Stabilité du WIP : limiter le multitâche, réduire l’usure.
  • Cycle de feedback client : valider tôt, pivoter à coût maîtrisé.

Impact : de la réactivité à la résilience

Moins d’inertie, plus de visibilité, décisions plus rapides, meilleure adéquation besoin ↔ solution. L’agilité n’est pas une mode : c’est du bon sens discipliné pour des équipes qui veulent livrer utile.